Portrait illustré en noir et blanc de l'artiste William Morris, mal rasé, reposant sa tête sur sa main.
Portrait de l’artiste William Morris.

Avec l'aimable autorisation d'Adobe Stock Images.

Portrait en noir et blanc de l'artiste William Morris, mal rasé.
Une illustration de l’artiste William Morris.

Avec l'aimable autorisation d'Adobe Stock Images.

 

William Morris est à l'origine du mouvement « Arts and Crafts ». C'était un designer britannique. Ce mouvement a encouragé un mode de vie plus simple pendant la révolution industrielle. Il encourageait l'art traditionnel plutôt que la production de masse.

Ce mouvement a créé une nouvelle demande pour le travail du fer à la main. Les forgerons ont pu à nouveau maintenir un revenu stable en incorporant le style du mouvement dans leur travail.

Un client fortuné a demandé un nouvel ensemble d'une charnière pour une porte de grange dans le style « Arts and Crafts ». Comment un forgeron typique des années 1880 va-t-il les concevoir et les fabriquer ?

Papier peint floral en couleur inspiré du mouvement Arts and Crafts.
Un papier peint floral inspiré du mouvement Arts and Crafts.

Avec l'aimable autorisation d'Adobe Stock Images.

Photo en noir et blanc de huit forgerons posant devant une forge.
Photo d’archives de huit forgerons posant devant une forge.

Avec l'aimable autorisation de bibliothèque publique d’Oshawa.

Regardez la vidéo ci-dessous pour voir à quoi ressemblait le métier de forgeron en Ontario dans les années 1880.

Introduction à la forge en Ontario dans les années 1880 :

 

Transcription descriptive de la vidéo d'introduction aux années 1880 :

Introduction à la forge en Ontario dans les années 1880
[Une vue aérienne de l’extérieur de la forge du village patrimonial de Westfield.]
 
[NARRATEUR:] Il s’agit de la forge de Westfield, située dans le district de Flamborough, en Ontario. Elle date des années 1880, à la fin de la période victorienne.
 
[Un plan intérieur de la forge. On voit trois forgerons (deux hommes et une femme) debout parmi divers outils et équipements de forge].
 
[Un gros plan sur un soufflet qui expulse de l'air.]
 
[NARRATEUR :] À cette époque, les petits ateliers de forge locaux avaient cédé la plus grande part du marché des produits prêts à l’usage aux usines de fabrication de voitures à vapeur des régions urbaines.
 
[Une photo en noir et blanc de la forge de John L. Woodbury située à Hamilton, en Ontario, dans les années 1870].
 
[Une photo en noir et blanc de trois forgerons posant à l'intérieur d’une forge entourés de fers à cheval, d'enclumes et de divers outils et équipements de forge.]
 
[Une photo en noir et blanc d'une route urbaine très fréquentée à Hamilton, en Ontario].
 
[Un plan de deux forgerons travaillant sur un morceau de métal. L'un tient une tige métallique qui vient d'être chauffée dans la forge et la place sur une enclume. L'autre forgeron se tient en face de lui, de l'autre côté de l'enclume.]
 
[NARRATEUR :] La plupart des forgerons se sont consacrés alors aux travaux de réparation et d’amélioration ainsi qu’à la fabrication d’articles pour chevaux.
 
[Une photo en noir et blanc d'un maréchal-ferrant attachant un fer à cheval sur un cheval. Trois autres hommes se tiennent autour de lui et le regardent accomplir son devoir.]
 
[NARRATEUR :] Cependant, les forgerons n’étaient pas encore condamnés à travailler exclusivement dans le secteur des chevaux. Ils avaient un allié insoupçonné issu d’un lieu inattendu.
 
[Une illustration de William Morris. Une photo en noir et blanc de William Morris. Une illustration d'un portrait de William Morris.]
 
[Une interprétation artistique par Linn Warme de William Morris dans le style du mouvement Arts and Crafts].
 
[Une photo en gros plan d'un heurtoir en métal inspiré de l'esthétique du mouvement Arts and Crafts].
 
[NARRATEUR :] William Morris était le surdoué typique de l’ère victorienne. Il était à la fois designer et poète, artiste et romancier, défenseur de l’environnement et militant socialiste. Mais, ce qui est plus important encore pour les forgerons, c’est le fait qu’il était également considéré comme le fondateur du Mouvement « Arts and Crafts ».
 
[Une photo en noir et blanc d'hommes travaillant à une chaîne de montage dans une usine].
 
[Une photo en noir et blanc de plusieurs hommes à la fin des années 1800 devant une forge. On peut voir une calèche sur le côté gauche de la photo, ainsi qu'une voiture vide sur le côté droit].
 
[NARRATEUR :] Pendant la révolution industrielle, avec l’essor de la production de masse et des machines, Morris, comme beaucoup d’autres artisans, a souhaité retrouver l’esprit et la qualité de l’artisanat préindustriel. Il était convaincu que le lien direct entre l’artiste et ses œuvres était essentiel non seulement pour susciter une satisfaction authentique, mais aussi pour créer des produits de la plus haute qualité.
[Une illustration d'un ancien forgeron travaillant à l'intérieur d'une forge. On peut voir une jeune fille qui regarde le travail du forgeron à l’entrée de la porte de la forge].
 
[Un forgeron martèle une tige métallique sur la bigorne d'une enclume.]
 
[Un forgeron tordant une morceau de métal à l'aide d'un étau fixé à une table à l'intérieur de la forge].
 
[NARRATEUR :] Cette forme esthétique est passée d’une mode stylistique réservée aux riches à un vaste mouvement culturel dans le monde victorien. Il y a donc eu une demande pour la ferronnerie artisanale, qui a permis aux forgerons d’avoir accès à un marché de niche où ils pouvaient mettre leurs compétences à profit.
 
[Un gros plan sur les mains d'un forgeron. Il présente la morceau de métal à la caméra.]
 
[Le forgeron utilise un marteau et la bigorne de l'enclume pour former un anneau sur la tige métallique.]
 
[Les plans de la charnière de portail reposant sur une enclume.]
 
[NARRATEUR :] C’est ici que le forgeron, traditionnellement le fournisseur d’objets métalliques pratiques, amorce son parcours en tant qu’artisan créatif.
 
[Un gros plan sur la charnière de porte terminé, inspiré du mouvement Arts and Crafts].
 
[Un forgeron utilise un pinceau pour peindre une sculpture d’un pavot en métal avec une teinte rouge].
 
[Un gros plan sur quelques outils de forgeron posés sur une table].
 
[Une apprentie forgeronne et un forgeron se tiennent côte à côte dans une forge.]
 
[Un plan d'un forgeron qui tourne un ventilateur dans une forge faiblement éclairée.]
 
[Une apprentie forgeron scie une fine tige métallique sur une table à l'intérieur d'une forge].
 
[NARRATEUR :] Les artisans forgerons font leur apparition, et par artisans, nous entendons aussi bien les hommes que les femmes.
 
 FORGERONNE :] « On pense souvent, à tort, que les femmes n’ont jamais été forgeronnes, mais les documents écrits dont nous disposons nous disent que ce n’est pas le cas. Au Moyen Âge, en Angleterre et en Europe, tous les gens de métier et les artisans devaient faire partie d’une guilde. Les guildes ressemblaient en quelque sorte à nos syndicats modernes, mais elles étaient également chargées de former les gens. Si vous ne faisiez pas partie d’une guilde, vous n’étiez pas autorisé à exercer votre métier. »
 
[FORGERONNE :] « Nous avons donc des traces écrites d’appartenance à des guildes. L’une de ces guildes se trouvait à Londres, en Angleterre. Elle s’appelait « The Worshipful Company of Blacksmiths » et, en 1434, sa liste de membres comprenait 65 hommes et 2 femmes. Il s’agit donc d’un métier dominé par les hommes, mais les femmes forgent depuis au moins 600 ans, selon les traces écrites. »
 
[FORGERONNE :] « En Amérique du Nord ou sur l’Île de la Tortue, nous n’avions pas vraiment des guildes, mais nous avons des états de recensement écrits qui nous renseignent sur les forgeronnes dans cette partie du monde. »
 
[FORGERONNE :] « Donc, en 1890, il y a eu un recensement aux États-Unis et tout le monde a dû indiquer sa profession. »
 
[FORGERONNE :] « Il y avait donc plus de 200 000 hommes et 58 femmes qui ont inscrit « forgeron » comme profession à cette époque. Donc, encore une fois, les femmes exerçaient le métier de forgeronne dès le début des recensements dans le domaine, mais certainement pas en aussi grand nombre que les hommes. »
 
[Les trois forgerons travaillant ensemble à l’intérieur de la forge.]
 
[FORGERONNE :] « Voyez-vous, je pense que c’est important que les femmes et les filles sachent ce qu’il en est. »
 
[Une vue aérienne de l’extérieur de la forge du village patrimonial de Westfield.]
 
[NARRATEUR :] Le village patrimonial de Westfield est situé dans un décor champêtre pittoresque, entre les villes de Cambridge et de Hamilton.
 
[Une carte du village patrimonial de Westfield.]
 
[NARRATEUR :] Occupant une superficie de 204 hectares de terres protégées, le site historique abrite fièrement une collection de plus de 25 bâtiments historiques.
 
[On voit des étincelles lorsqu'un forgeron utilise un poinçon et un marteau pour créer un trou dans une morceau de métal chauffée placée sur une enclume].
 
[NARRATEUR :] Certains de ces bâtiments sont décorés, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, d’ornements métalliques dans le style du mouvement victorien « Arts and Crafts ».
 
[Un gros plan sur la charnière de porte en métal inspirée du mouvement Arts and Crafts].
 
[Un forgeron utilise un poinçon et un marteau pour créer un trou sur un côté de la charnière en métal.]
 
[NARRATEUR :] Grâce au forgeron, les habitants pouvaient décorer leurs maisons avec des ornements les plus élégants et les plus esthétiques de l’époque. Le forgeron était non seulement un ouvrier forgeron qualifié, mais aussi un artisan créatif.
 
[Un gros plan sur les flammes de la forge.]
 
[Une vue aérienne de l’extérieur de la forge village patrimonial de Westfield.]
 
[Un gros plan sur la charnière de porte en métal, inspirée du mouvement Arts and Crafts, tenue par un forgeron].
 
[FORGERONNE :]: « Donc, notre projet qui est filmé aujourd’hui consiste à construire une charnière pour une porte de grange. C’est celle que nous avons déjà terminée. Donc, elle est faite de deux pièces distinctes. Cette pièce est fixée au cadre de la porte par des boulons qui passent par ces trous. Cette pièce se met en place et sera fixée à la porte. »
 
[Une photo des trois forgerons du village patrimonial de Westfield à l'intérieur de la forge entourés d'outils et d'équipements de forge].
 
[L'un des forgerons s'habille avec son tablier de forgeron].
 
[L'un des forgerons présente la charnière de porte en métal terminée sur une table en bois].
 
[NARRATEUR :] Les forgerons de Westfield ont accepté de relever un défi auquel ont pu être confrontés de nombreux forgerons dans les années 1880. Un homme riche souhaite remplacer la charnière désuète de sa porte de grange par un dispositif correspondant aux tendances artistiques en vogue à l’époque victorienne. Les forgerons doivent donc créer un dispositif fonctionnel et esthétique. Ils doivent trouver un équilibre entre la forme et la fonction.

 

[METTRE EN PAUSE LA VIDÉO.]
 
[NARRATEUR :] Si vous étiez un forgeron devant relever ce défi, que feriez-vous ?

 

Si vous étiez un forgeron dans les années 1880, comment feriez-vous pour créer une charnière pour une porte de grange inspirée du mouvement « Arts and Crafts » ? Regardez la vidéo ci-dessous pour découvrir comment notre forgeron a relevé ce défi.

 

Vidéo du défi de forgeron des années 1880 :

 

Transcription descriptive de la vidéo de défi aux années 1880 :

Défi de forgeron des années 1880
[Un forgeron se tient à côté d'une forge en briques et tourne le ventilateur pour augmenter la température de la forge.]
 
[Un gros plan sur les flammes dans la forge.]
 
[NARRATEUR :] Il faudrait d’abord créer le combustible pour la forge. Le charbon se transforme en coke sous l’effet du chauffage en présence de peu d’oxygène, un processus connu sous le nom de « distillation destructive ». Les impuretés sont ainsi brûlées, ce qui donne du carbone pur : le coke. Le coke est un meilleur combustible que le charbon parce qu’il brûle, alors que le charbon absorbe la chaleur.
 
[Le forgeron utilise un tisonnier pour déplacer le charbon dans la forge.]
 
[Le forgeron martèle un morceau plat d'une barre de métal sur une enclume. L'une des extrémités de la barre de métal est de couleur orange foncé].
 
[NARRATEUR :] La forge ne semble pas assez chaude. Regardez le métal, même s’il est passé au-dessus de la forge pour une seconde chaude, sa couleur reste rouge foncé.
 
[Le forgeron martèle un morceau de métal orange vif sur une enclume.]
 
[Le forgeron place un morceau de métal blanc, brûlant et brillant sur une enclume. Il martèle le morceau de métal brûlante sur une enclume.]
 
[FORGERONNE :] « Ainsi, les forgerons déterminent la température du métal en fonction de sa couleur. La température de forgeage est ce que nous appelons une chaleur orange. Pour réaliser un soudage, il faut obtenir une chaleur jaune, presque blanche. »
 
[Le forgeron martèle une tige métallique orange foncé sur une enclume.]
 
[Le forgeron martèle une tige métallique jaune vif sur une enclume.]
 
[NARRATEUR :] Le fer et les alliages de fer sont généralement plus faciles à travailler lorsqu’ils ont une couleur orange vif. S’il est trop rouge, le métal risque de ne pas bien se mouler, voire de se briser. S’il est trop jaune, le métal risque d’être trop proche de son point de fusion et donc impossible à travailler.
 
[Un gros plan d'un seau métallique rempli de sable sur une enclume. À côté se trouve une brosse métallique avec un manche en bois].
 
[Le forgeron utilise la brosse métallique sur le morceau de métal orange et chauffée. Il gratte la brosse d'avant en arrière. Il tourne le morceau de métal et fait le même chose.]
 
[FORGERONNE :] « Donc, lorsque vous vous préparez à souder une pièce, l’une des choses les plus importantes à faire, c’est de vous assurer que votre métal est propre; c’est pourquoi Steve l’a brossé avec cette brosse métallique dure pour empêcher que des écailles se détachent du métal placé dans la forge ou pour éliminer le carbone provenant du charbon ou les autres saletés et débris provenant du sol ou d’ailleurs. »
 
[Le forgeron prend une bouteille de flux. Il porte le morceau de métal au-dessus du seau rempli de sable. Il tient la tige métallique au-dessus du seau pendant qu'il applique le flux sur elle. Il fait tourner le métal en s'assurant que chaque partie est couverte de flux].
 
[Le forgeron porte la tige métallique jusqu'à la forge en feu derrière lui. Il insère la tige métallique dans le tas de charbon brûlant].
 
[Un plan de la femme forgeron parlant à la caméra à l'intérieur de la forge.]
 
[Un plan d'un autre morceau de métal orange et chauffé tenu au-dessus du seau rempli de sable. Le forgeron presse le flux sur le métal, le tournant encore jusqu'à ce que toute la pièce de métal soit uniformément recouverte].
 
[FORGERONNE ::] « Donc, vous devez vous assurer que le métal est propre; sinon, la saleté, l’huile ou tout autre contaminant sur sa surface fera obstruction et empêchera les deux couches de métal d’entrer en contact l’une avec l’autre, ce qui est bien sûr nécessaire pour que la soudure tienne. »
 
[FORGERONNE :] « La deuxième partie consistait à mettre du flux pour aider la soudure à coller. Ils auraient probablement utilisé de l’acide borique ou des cristaux de borax presque comme, ce qu’ils utiliseraient pour le savon à lessive à l’époque. Nous utilisons un flux un peu plus moderne pour nous assurer que nos soudures tiennent vraiment, mais vous en saupoudrez toutes les surfaces qui, vous l’espérez, entreront en contact les unes avec les autres, puis il faut le chauffer à nouveau pour obtenir une chaleur encore plus vive. »
 
[Le forgeron pompe le soufflet à côté de la forge à charbon.]
 
[Un gros plan sur le soufflet.]
 
[Un gros plan d'un morceau de métal chauffé enfoncé par un forgeron sur un outil d’enclume].
 
[Un gros plan sur des marteaux et un poinçon en métal placés sur une enclume.]
 
[Le forgeron insère la tige métallique à l'aide d'une paire de pinces dans la forge à charbon brûlant].
 
[Le forgeron asperge un morceau de métal chauffé d'un flux provenant d'une bouteille en plastique dans un seau rempli de sable].
 
[NARRATEUR :] Le soufflet permet au forgeron d’alimenter le feu en air pour l’attiser et rendre la forge plus chaude. Le coke dans la forge subit une combustion lorsqu’il se mélange à l’oxygène fourni par le soufflet.
 
[Le forgeron utilise une brosse métallique pour gratter le morceau de métal chauffé sur une enclume.]
 
[Le forgeron martèle un morceau de métal blanche et chauffé sur une enclume.]
 
[Un gros plan d'un morceau de métal orange foncé et chaud sur une enclume].
 
[Le forgeron présente la charnière de porte à la caméra.]
 
[Le forgeron frappe le dos d'un ciseau à métal à l'aide d'un marteau pour fendre en deux l'extrémité d'un morceau de métal orange foncé et chauffé. Il fait cela sur une enclume].
 
[Le forgeron porte la charnière de porte presque terminée vers la forge à charbon. Il la place dans la forge entre le tas de charbon. Il pompe le soufflet avec sa main gauche tout en tenant la tige métallique avec sa main droite].
 
[Le forgeron martèle un morceau de métal sur la face de l'enclume. Il déplace le morceau de métal vers la bigorne de l'enclume, la faisant se courber].
 
[Le forgeron utilise un poinçon métallique sur le morceau de métal chauffé et blanc pour créer un trou à une extrémité du morceau de métal sur une enclume].
 
[FORGERON :] « Et maintenant, on peut le perforer. Il est encore assez chaud pour être perforé. »
 
[FORGERON :] « Donc, maintenant on va faire la même perforation, mais de l’autre côté. »
 
[Un gros plan sur la charnière de porte en métal avec une décoration florale à une extrémité, posée sur une enclume.]
 
[Deux forgerons se tiennent à côté d'une enclume. L'un des forgerons utilise un poinçon sur la tige métallique chauffé au-dessus d'une enclume, l'autre forgeron tient la tige métallique et la retourne lorsque l'autre forgeron le lui demande.]
 
[Un plan au ralenti des trois forgerons enfonçant une enclume. Ils martèlent les morceaux de métal sur l'enclume une par une.]
 
[Un forgeron utilise un poinçon sur un morceau de métal orange vif chauffé sur une enclume. Il tente de créer un petit trou dans le métal.]
 
[La femme forgeron se tient à côté d'un des autres forgerons pendant qu'elle martèle le poinçon sur un morceau de métal chauffé et brille sur une enclume. Le forgeron tient une extrémité du morceau de métal pour la maintenir sur l'enclume pendant que la femme forgeron l’enclume.]
 
[Le forgeron utilise une pince pour maintenir le poinçon pendant qu'il le martèle dans le morceau de métal. Il fait cela sur une enclume.]
 
[FORGERON :] « Donc, avec le trou qui est là et le boulon qui le traverse, ça aide la soudure à renforcer le métal. »
 
[Le forgeron présente à la caméra la charnière de porte terminée, inspirée du mouvement Arts and Crafts].
 
[Un gros plan sur la charnière de porte avec des détails floraux aux deux extrémités du métal. La charnière est posée sur une enclume].
 
[FORGERONNE :] « Comme vous pouvez le voir, la nôtre est beaucoup plus élaborée : nous avons ajouté certains de ces petits détails de rose sauvage à l’extrémité (c’était ma contribution), car nous voulions démontrer nos compétences et notre talent unique et faire en sorte qu’elle soit un peu plus décorative que celle-là. »
 
[AVEC DES REMERCIEMENTS SPÉCIAUX À : VILLAGE PATRIMONIAL DE WESTFIELD]
 
[SOURCES DES PHOTOS D’ARCHIVES :
ARCHIVES PUBLIQUES DE L’ONTARIO, RÉFÉRENCE C 231-8-0-6
COMMUNAUTÉ NUMÉRIQUE (DIGITAL COMMONWEALTH)
BIBLIOTHÈQUE D’HAMILTON, ON HISTOIRE ET ARCHIVES LOCALES
JAMES BALLANTYNE/ BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES CANADA/ PA-133674
ARCHIVES PUBLIQUES DE L’ONTARIO, RÉFÉRENCE F 2178-1-0-21, S 3078
BIBLIOTHÈQUES ET RESSOURCES CULTURELLES COLLECTIONS DIGITALES, UNIVERSITÉ DE CALGARY
LIEUTENANT DONALD I. GRANT/ MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE/ BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES CANADA/ PA-167887
BIBLIOTHÈQUE D’OSHAWA, COLLECTION D’HISTOIRE LOCALE
BIBLIOTHÈQUE DE WHITBY
WILLIAM JAMES TOPLEY/ BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES CANADA / PA-013222]